EXPOSITION INTERREGIONALE
PHILA-LOIRE 18-19 MAI 2019
Salle Marcel Paul
Samedi 18 mai, inauguration de la manifestation
(de gauche à droite, deux adjoint à la Mairie de Fourchambault, Michel Henry,
Claude Désarménien, Yvette Cloix)
Le bureau de poste de Varennes Vauzelles
La Malle Briaroise
Quelques collections :
Le Fer pourquoi faire ?
Les Ponts sur la Loire en cartes postales du Mont Gerbier de Jonc à St-Nazaire et d'aujourd'hui
Vous avez dit Tablier ?
Remises de prix et diplômes
Article paru dans le JDC, le 14 mai 2019
Dossier de Presse
Un siècle d'Histoire Postale
dans la commune de Fourchambault
Historique de la Commune
La Commune de
Fourchambault est née de l'industrialisation au siècle du fer, elle fait partie
des plus jeunes Communes de France, officiellement créée le 5 mai 1855.
Avant cette date, la
localité de Fourchambault dépendait de la commune de Garchizy, mais à partir de
1854, Fourchambault deviendra la première ville sidérurgique de France.
La création de la
Ville de Fourchambault est due à la rencontre de Georges DUFAUD, né à Nevers en
1777, ingénieur-polytechnicien en sidérurgie, avec Louis BOIGUES, propriétaire
des usines métallurgiques d'Imphy.
Georges DUFAUD
succède à son père comme Maître de Forge, conscient du potentiel de
développement sidérurgique de l'époque, il construit une nouvelle forge dès
1820, à l'embouchure du Riau et de la Loire, sur la localité de Fourchambault.
En 1823, 4 000 ouvriers travaillent au service de cette forge.
Entre 1825 et 1855,
la Ville de Fourchambault atteint son apogée industrielle avec de nombreuses
constructions : logements, écoles, églises...
De 1855 à 1883, c'est
l'âge d'or de la sidérurgie avec une forte croissance industrielle.
Mais à partir de la
fin du XIXème siècle, l'industrie lourde décline très rapidement, concurencée par
d'autres régions comme la Lorraine et d'autres pays comme l'Allemagne.
Dès le début du XXème
siècle, fermeture des forges, alors que la Ville de
Fourchambault comptait 6 150 habitants.
Regain d'activité
pendant la première guerre mondiale, puis de nouveau une baisse...
Après la seconde
guerre mondiale, le 25 novembre 1950, la firme Italienne «Piaggio» s'installe à
Fourchambault et apporte une croissance économique importante jusqu'à fin 1962 date où l'usine ferme
définitivement ses portes, pour rapatrier la production en Italie.
La Ville de
Fourchambault est également liée à un grand capitaine d'industrie du XIXème
siècle portant un nom bien
connu dans le domaine métallurgique : Emile MARTIN, né en
1799 et décédé en 1871.
Son fils,
Pierre-Emile MARTIN, né à Bourges en 1824, invente le four à sole
Martin-Siemens pour fondre l'acier.
Ce procédé de fusion de l'acier sur sole basique, consiste à fondre, sur une couche de
castine, la ferraille à laquelle on a éventuellement ajouter de la fonte, puis à décarburer ,
désulfurer et déphosphorer le bain liquide.
C'est le principe
fondamental du four «MARTIN» qui permet l'élaboration de l'acier à réverbère, chauffé, dans lequel
l'air de combustion est préchauffé par les fumées.
Aujourd'hui encore,
les 2/3 des aciers produits dans le monde, le sont grâce à l'invention du four «MARTIN».
Pierre-Emile décéde le 21 mai 1915 dans sa propriété de la Garenne, sur la commune de
Fourchambault.
Pour les 40 ans de
la disparition d'Emile MARTIN La Poste émet un
timbre en 1955, issue d'une série sur les inventeurs célèbres.Ce timbre émis le
7 mars, en Taille-Douce, a été dessiné et gravé par Pierre GANDON.
Né à Bourges en 1824, Pierre Emile Martin fut l'inventeur du procédé de décarburation de la fonte, qui porte son nom, grâce auquel la métallurgie de l'acier s'est considérablement développée. Le four Martin est employé à l'affinage de l'acier sur sole chauffé aux gaz de gazogène.
Château de la Garenne à Fourchambault. Dernière demeure de Pierre Emile Martin, décédé le 21 mai 1915.